"Carnets Secrets", une autobiographie qui fait trembler?
Apparemment oui! Si l'on en croit la mise en demeure du 21 novembre dernier adressée aux éditions de l'Archipel par l'avocat d'Elisabeth Bost ex-compagne de l'animateur et mère de son fils Jean. Elle indiquait "son intention, si besoin est, d'engager en référé une action en justice visant à empêcher la publication de l'autobiographie de Jean-Luc Delarue". Elle mettait en doute la maison d'édition ainsi que le "droit moral de divulgation des œuvres posthumes" de Jean-Luc Delarue. Pourtant, Jean Daniel Belfond, PDG de la maison d'édition, sa société n'a "reçu aucun pli d'huissier, ni aucune convocation devant la justice".
Bref, une réaction qui ne va faire qu'accroitre les ventes de cet ouvrage déjà fort prisé sur le net: la veille, Amazon comptait la 68e commande!
Règlements de comptes?!
Dans "Carnets Secrets", Delarue met sur le tapis son enfance, son passé, ses parents
et évidemment, lui-même. Dans Paris Match
qui en publie quelques pages touchantes, l'animateur ne se gêne pas pour parler des rapports qu'il entretenait avec sa mère. "Ma propre mère
ne jugeait pas utile de m’inviter aux réunions de famille, parce que je
n’étais pas le fils idéal; colérique, excessif mais doué pour dégainer
la carte Bleue.", dit-il.
Quelques pages plus loin, il évoque un certain mépris qu'il
avait envers les autres, lors de ces années passées à Canal+ : "Je m’imaginais
que le reste du monde était habité par de pauvres types. En réalité,
Canal+ était un creuset de prétention et de suffisance, du standard à la
direction", avoue-t-il.
Il parle aussi longuement de son amour pour
son fils adoré, Jean (à qui il dédie se livre pour qu'il sache la "vraie" histoire de son père), et sa veuve, Anissa. Des longues heures passées dans cette
chambre d'hôpital qu'il qualifie d' "antichambre de la mort", il parle souvent
de "passer de l'autre côté" et de sa grande "peur de ne plus vivre". "J’ai deux
personnes à qui je veux donner mon amour : mon fils Jean et ma femme
Anissa (...) Je n’ai pas peur de la mort, j’ai une peur panique de ne
plus vivre. Ne plus entendre le rire de Jean et ne plus voir le visage
d’Anissa. C’est pire que l’idée de la mort...", écrit Jean-Luc Delarue.
Un grand homme qui manque aujourd'hui à tout son public... Qu'il repose enfin en paix.
Rédaction: Clémentine Dujardin. 06/12/2012