mercredi 5 décembre 2012

Les "Carnets Secrets" de Delarue: entre tristesse, haine et désespoir...

Le 23 août 2012 disparaissait un grand homme de la télévision: Jean-Luc Delarue succombait à son cancer, à cette foutue maladie à l'âge de 48 ans... Hier, le 5 décembre 2012, sortaient les "Carnets Secrets" de celui-ci, œuvres posthumes pleines d'émotions et qui a de fortes chances de vous prendre aux tripes. 


"Carnets Secrets", une autobiographie qui fait trembler? 

Apparemment oui! Si l'on en croit la mise en demeure du 21 novembre dernier adressée aux éditions de l'Archipel par l'avocat d'Elisabeth Bost ex-compagne de l'animateur et mère de son fils Jean. Elle indiquait "son intention, si besoin est, d'engager en référé une action en justice visant à empêcher la publication de l'autobiographie de Jean-Luc Delarue". Elle mettait en doute la maison d'édition ainsi que le "droit moral de divulgation des œuvres posthumes" de Jean-Luc Delarue. Pourtant, Jean Daniel Belfond, PDG de la maison d'édition, sa société n'a "reçu aucun pli d'huissier, ni aucune convocation devant la justice".

Bref, une réaction qui ne va faire qu'accroitre les ventes de cet ouvrage déjà fort prisé sur le net: la veille, Amazon comptait la 68e commande!

Règlements de comptes?!

Dans "Carnets Secrets", Delarue met sur le tapis son enfance, son passé, ses parents et évidemment, lui-même. Dans Paris Match qui en publie quelques pages touchantes, l'animateur ne se gêne pas pour parler des  rapports qu'il entretenait avec sa mère. "Ma propre mère ne jugeait pas utile de m’inviter aux réunions de famille, parce que je n’étais pas le fils idéal; colérique, excessif mais doué pour dégainer la carte Bleue.", dit-il.

Quelques pages plus loin, il évoque un certain mépris qu'il avait envers les autres, lors de ces années passées à Canal+ : "Je m’imaginais que le reste du monde était habité par de pauvres types. En réalité, Canal+ était un creuset de prétention et de suffisance, du standard à la direction", avoue-t-il.

Il parle aussi longuement de son amour pour son fils adoré, Jean (à qui il dédie se livre pour qu'il sache la "vraie" histoire de son père), et sa veuve, Anissa. Des longues heures passées dans cette chambre d'hôpital qu'il qualifie d' "antichambre de la mort", il parle souvent de "passer de l'autre côté" et de sa grande "peur de ne plus vivre". "J’ai deux personnes à qui je veux donner mon amour : mon fils Jean et ma femme Anissa (...) Je n’ai pas peur de la mort, j’ai une peur panique de ne plus vivre. Ne plus entendre le rire de Jean et ne plus voir le visage d’Anissa. C’est pire que l’idée de la mort...", écrit Jean-Luc Delarue.


Un grand homme qui manque aujourd'hui à tout son public... Qu'il repose enfin en paix.


 

Rédaction: Clémentine Dujardin. 06/12/2012

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